FABLES JEAN DE LA FONTAINE Illustré
Auteurs   La Fontaine, Jean de (Auteur)
Edition  Edition de l'Agora : Paris , 1983
ISBN   2-88010-09-9
Langue d'édition   français
Catégories   Documentaires
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Saintes-Maries-de-la-Mer 1130960023630 841 LAFAdulte / CentraleDisponible
Résumé : Souvent teintées d'humour et porteuses d'une morale, les Fables furent publiées en douze livres entre 1668 et 1694. Elles puisent essentiellement leur source chez d'autres fabulistes ou dans des récits populaires.
Jean de La Fontaine, né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry et mort le 13 avril 1695 à Paris, est un poète français de grande renommée, principalement pour ses Fables et dans une moindre mesure pour ses contes. On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste. Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes. C'est en effet en s'inspirant des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et en particulier d'Ésope, qu'il écrit les Fables qui font sa renommée. Le premier recueil qui correspond aux livres I à VI des éditions actuelles est publié en 1668, le deuxième (livres VII à XI) en 1678, et le dernier (livre XII actuel) est daté de 1694. Le brillant maniement des vers et la visée morale des textes, beaucoup plus complexes qu'il n'y paraît à la première lecture, ont déterminé le succès de cette œuvre à part et les Fables de La Fontaine sont toujours considérées comme un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature française. Le fabuliste a éclipsé le conteur d'autant que le souci moralisant a mis dans l’ombre les contes licencieux publiés entre 1665 et 1674.
Grandville, ou Jean-Jacques Grandville, pseudonyme de Jean Ignace Isidore Gérard, est un caricaturiste, illustrateur et lithographe français. Homme aux identités multiples, il sera toujours appelé Adolphe par les siens, du prénom d'un jeune frère mort deux mois avant sa naissance. En tant qu'artiste, il adopte Jean-Jacques comme prénom et reprend également de ses grands-parents le nom de Grandville. Il signe donc J. J. Grandville. Il s’initie en recopiant les modèles de caricatures qu’il trouve dans la nouvelle presse satirique comme Le Nain jaune. À l'âge de vingt et un ans, Grandville s'installe à Paris. Peu de temps après son arrivée, il publie un recueil de lithographies intitulé "Les Tribulations de la petite propriété" (1826). Il poursuit son œuvre avec "Chaque âge a ses plaisirs" (1827) et "La Sibylle des salons" (1827), un jeu de tarot de 52 cartes qui sera finalement signé par Mansion. Mais c'est avec "Les Métamorphoses du jour" (1828-1829), une série de 70 scènes dans lesquelles des personnages humains sont représentés avec une tête d'animal en situation pour un rôle dans la comédie humaine, qu'il s’est vraiment fait connaître. Le succès rencontré par ces œuvres a conduit divers périodiques tels que La Silhouette, L'Artiste, La Caricature, Le Charivari à l’engager comme collaborateur. Ses planches satiriques sont des charges contre les contemporains ou des attaques contre la monarchie de Juillet. Après cet épisode, il se tourne presque exclusivement vers l'illustration de livres, en illustrant divers ouvrages, tels que les œuvres d’Honoré de Balzac, les chansons de Béranger, les Fables de La Fontaine (1838) et celles de Florian, Don Quichotte de Cervantes, les Voyages de Gulliver de Swift, Robinson Crusoé de Daniel Defoe. Il a également continué à publier des recueils de lithographies. Grandville ayant perdu en dix ans sa première femme et les trois enfants qu'il en a eus est physiquement et mentalement brisé. Il tombe malade à plusieurs reprises. En 1847, alors qu'il séjourne dans sa maison de villégiature de Saint-Mandé, il est atteint d'une crise de folie et est transporté dans une clinique de Vanves. Le pressentiment de sa mort ne le quitte pas, il l’annonce, en dépit de l’avis des médecins et, en effet, le 17 mars, deux mois après la mort de son fils chéri Georges, Grandville meurt. Source : fr.wikipedia.org